Allemagne nordique, Danemark & Berlin
Septembre-Octobre ’10
J’arrives en Allemagne, à la frontière, je passes par un pont piéton/vélo. Un peu plus soft qu’à Lacolle disons. Je suis les pistes cyclables allemandes, pratiques mais un peu moches, et je croise finalement ma première colline depuis si longtemps. Vive les dénivelés.
Petit saut à Bremen, pour faire sécher tout mes trucs suite à quelques jours de pluie. Et puis je me retrouve à Hamburg, où je trouve si peu de hamburgers en fait, et je recroise David, un cyclotoursite allemand croisé en Hollande qui habite la-bas. En arrivant pour passer sous la rivière il y a un tunnel, auquel on accède par .. un ascenceur. Assez grand pour une seule voiture, il est déja bien vieux et le tunnel lui-même est un sens unique avec deux trottoir. Un soir je visite le ReeperBanh, une rue qui se résume à néons+vegas+cheap+stripclubs+donerkebab+sexshops. Un peu terrible, les bars dans les rues adjacentes sont pas mal mieux.
Puis direction nord, vers le Danemark. Le temps de m’arracher l’ongle de l’index à Kiel (presque car il n’est finalement pas tombé). Sinon, j’ai rencontré des gens sympathiques en Allemagne. Par exemple, j’ai croisé un midi sur un port un couple de gens âgés qui étaient curieux de mon voyage. Me disant qu’ils habitaient pas très loin en campagne il m’invitent à y passer, ce que je fais plus tard en fin de journée. Rendu la-bas, comme ils ne parlent pas trop anglais, ils appellent leur fille pour qu’elle fasse la traduction en simultané au téléphone. Plutôt drôle.
Et puis j’arrives au Danemark, le pays le plus sudiste de la Scandinavie. Fini les euros pour un moment, ici on paye en Kronos. On pqye plus cher aussi, je remarque tout de suit que mon déjeuner préféré, les bananes, sont 3x plus cher qu’en Allemagne. Heureusement, l’automne est là et je fais presque une indigestion de mures sauvages trouvés sur le bord des chemins. Aussi, c’est la saison des pommes et en campagne tout les gens semble avoir des pommiers. Telement en fait, que la plupart d’entre laisse trainer à l’avant de chez eux un pannier rempli de pommes pour les passants. Parfait.
On trouve aussi la-bas un excellent, pour ne pas dire extraordinaire, réseau de camping ‘sauvage’ ‘organisé’. En fait, ce sont des sites exclusivement accessibles à pied, à vélo ou en canot/kayak, où il est normalement fourni une source d’eau et une toilette sèche. Tout ça souvent situé dans de superbes endroits, et dans une totale gratuité. Mais ce n’est pas tout, car en plus certain des sites sont encore mieux équipés, avec un ‘shelter’ de bois rond, un rond de feu, et parfois, parfois, une belle pille de buches! Avec les nuits fraiches du mois d’octobre qui commence à se faire sentir, ce n’est vraiment pas une perte!
Puis, soulignons aussi des éléments gastronomique du Danemark. Pour commencer, on y fait de la très bonne bière dont de très bonnes Stouts. Les patisseries, quoique un peu chères valent le détour chez le boulanger, où l’ont peu aussi acheter de très bon pain de mie, je mentionnes tout particulièrement une miche au patate suprenante mais très bonne. Aussi une aux graines de citrouilles, qui me fait rappeler que c’était aussi la saison des courges, qui sont vendus par les gens de la campagne au passant sur un système de confiance. Ils laissent les légumes sur des étals au bord de leur maisons, et on dépose la monnaie dans une can de métal. Parfait pour les cyclistes.
La scandinavie c’est aussi la terre des fjords, et malgré qu’ils ne soient pas immenses ou bordés de falaises, ceux du Danemark n’en sont pas moins beau. Avec les villages typiques aux maisons de pierres et toits de chaumes qui bordent les côtes et les étendues vallonnées où l’ont voit la mer au loin, il n’y a vraiment rien a dire.
A part peut-être qu’en octobre il y fait un peu froid, et que suite à des nuits de camping frôlant les 0 degrées, je me suis vite rendu à Copenhague, et puis Berlin, pour finir mon été 2010 à vélo. Deux superbes villes, dont Berlin particulièrement, jeune et dynamique.
Sinon, je pars passer l’hiver en quelque part dans les Alpes, et je reprends mon vélo au printemps.