C’est en voyage que j’aime profiter de la chance dans la vie. Voici deux exemples de cet été qui montre comment ca en devient presque suspect, douteux même.
1
L’Alhambra. Pour visiter cette perle de l’occupation musulmane, il faut s’y prendre tôt. Les billets sur internet étant vendus des mois a l’avance, il ne reste qu’un lot d’environ 400 billets offert chaque matin au premiers arrivés. La vente débute vers 8h00, et nous y sommes un peu avant 6h00. Pas mal tôt, je me disais avec mon père. Une bonne petite file déjà devant nous a cette heure (elle sera plus de quinze fois plus longue lors de l’ouverture).
Devant nous, un québecois attends avec sa copine allemande. On jase un peu. Vers 8h00, ca commence.
L’intercom fait les annonces, 180 billets le matin, 200 le soir. Pas pire. Plus on avance dans la file, plus ça descends. Les billets du matin sont deja partis je crois même pas qu’on a bouger tant que ca. Le québecois s’en va, il ne peuvent pas l’apres-midi. Mais nous oui, 2 de moins! On est presque rendu a la billeterie. Il reste 100 billets. Et puis 50. Quelques minutes, et puis en tassant un vieux messieurs qui essaye de dépasser, on fonce vers un guichet, c’est notre tour. Le gars nous regardes peine et mets une pancarte dans sa vitre. Désole, plus de billets. La personne juste avant nous avait pris les derniers. On étaient un poil frustrés, je dirais.
Déçus, on tourne en rond un peu. Il y a probablement 1000 personnes dans la file encore, mais nous, il manquait juste 2 billets.
Soudainement, un japonais nous accoste et, en essayant de ne pas attirer l’attention des gens autour, nous offre 2 billets du matin, genre tout de suite. Il attends sa blonde, mais elle n’arrivera pas a temps. Il dit nous avoir vu au guichet, manquer les derniers billets et nous a suivi. Vraiment? On trouve de justesse la monnaie exacte, (parce qu’en plus il nous les vends au prix courant, rappelons que 1000 touristes fortunés et rapaces attendent tout près) et on se dirige vers la porte, sans trop y ccroire, pour entrer.
Voilà. Vive les japonais, et vive la vie.
2
Le garage. J’ai été chanceux a date, je n’ai pas eu trop de problème avec ma bécane. Quoique. Un jour en attendant un train, je gosses avec mon vélo. Un peu trop en fait car comme un imbécile, je casses un rayon. Roue arrière. Coté cassette. Les pires, j’ai le rayon de rechange mais j’ai besoin d’une grosse clé que je n’ai pas. On est vendredi, on arrivera tard ce soir en ville et la fin de semaine, tout est fermé.
Je peux encore rouler avec un peu. Arrivés en ville on doit encore se trouver un auberge. On en prends une au semi-hasard dans le guide, on se rends et on prends un chambre. Quand on demande si on peut mettre les vélos qqpart, le gars nous indique le garage souterrain. Ah c’est bien je me dis, ça fera un espace ou travailler sur le vélo. J’aurais difficilement pu mieux dire. Le soi-disant garage de l’hôtel est plutôt, par un heureux hasard, un garage de mechanique auto. T’en veux-tu des clés? En vl’a.
Tomber sur un hôtel annexé a un garage auto c’est rare, mais tomber dessus la journée où tu as besoin d’outils c’est ça; la chance.