Beer and sodas, anytime you want!



Beer and sodas, anytime you want!

September ’13

Even in the plane, I didn’t really realized what I was doing, or where I was going. It seemed so strange that in only 20 hours I would be on the other side of the world, unpacking my bike to ride a place I didn’t really know much about. But it was ok, maybe it was just the terrible airplane food (thanks to Air Canada for providing some of the worst airborne meals so far), I got back to reality.

Crushed box. No evident damage. 30 minutes in the airport to realize not many people are going to speak english here. Bus. ‘Limousine Bus’ that is, luxury. Catching a glimpse of the rice fields, sun setting down. Building the bike in a hotel’s parking lot. Ride to my host’s flat. Boom, straight to sleep. Next night, first earthquake.

Tokyo is great. It’s compact. That’s the best word I can find to describe japanese cities. It’s modernism packed in a small package. Carefully packaged. Everything seems to have a relation to the space they take. There’s the stacked car parkings and the underground bike ones. Then there’s the houses, small and efficiently built. And the overlooking apartment towers. Even the price of meat and vegetable is often quite relatable to the space it needs to grow. Coming from Canada, the price of potatoes is a shocker.

Full of contrasts. The tall buildings meet the nicely tended parks. From giant neon boulevard to the quiet sidestreets where you wish you came a hundred years ago. Also, there’s a corner store everywhere you look. Like home, but they have sushis.

More like an agglomeration of different cities, or very large neighborhoods, each with a slightly different look and feel. The electronic-town. The expat’s corner. And with so many inter-weaved public transport systems. It all makes for some very huge train stations, filled with a constant flow of black-pant-white-shirt workers.

Those bike parkings have nothing to envy to Amsterdam. Where everyone owns a bike, they all ride on the sidewalk! Except for the occasional road racer, they take their ‘grandma’s bike’ everywhere, grocery, train station, etc, using sparingly identified bike paths on the sidewalks. Don’t go in the street! Dangerous! Not really, actually. A great place to bike for sure.

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#testride








Septembre & Novembre ’11

Le Mugla Bike Tour. J’avais des doute au depart, quand on m’en a parler pour la premiere fois. Un genre de voyage organisee? Tout les bagages transportes en camion? Une cinquantaine de cyclistes? J’avais peur de me retrouver dans un truc intense avec des routiers a 150km la journee. Mais non, quelle belle surprise. Trois jours de velo avec une gang de turcs bien relax. 55 kilometres par jour environs, incluant de nombrissimes pauses pour des raisons aussi utile que; manger, prendre le the, recontrer un maire… Au final j’ai serre la main de 3 maires differents, mange beaucoup de bonne bouffe (c’etait gratuit), rencontre pleins de turcs bilingues, instruits et sympathiques et eu bin du fun! Ah ouais, tout ca, incluant 2 nuits de camping, des photographes et une escorte policiere sur les grandes routes, pour un beau 10$. Eh ouais, incroyable.

Le tour s’est fini a Fetihye, sur la cote, et de la je suis un fois de plus parti directement vers la montagnes. Ca grimpe en haut des milles metres direct, question de se garder chaud. Et il faut. Parce que si avant de me rendre a Mugla il fesait un peu frisquet, la il fait froid pour vrai. Les pieds geles et un beau verglas sur la tente le matin. Je me tappes quelques solides pentes, mais les vues sont au rendez-vous et les sympathiques turcs aussi. Degustation de melon gratuite sur la route.

Je roule vers le ruines d’Afrodisias, un peu moins frequentees dit-on. Le soir je suis invitee dans une famillle a la ferme en pleine campagne Turque. Ca joue un peu en contraste avec la mere en pantalon bouffant typiques et le fils fan de films d’action (lire JCVD et Steven Seagal) qui m’ajoute sur Facebook. Je mange du moineau frais tire a la carabine a plomb et la matin je bois du lait encore plus frais. Il provient directement des vaches de mon hote, bien content de pouvoir me les presenter. Avec mes trois mots et quart de Turque et leur equivalent d’anglais, on s’est bien debrouille.

Les ruines d’Afrodisias sont superbes, surtout que je les ai juste pour moi. J’arrive a velo une bonne heure avant les bus de touristes. Les grecs, il semble, avait comme specialite de construire des amphitheatre, des collonnades et des petits stades. Non serieusement ca fait simpliste, mais c’est impressionnant et les pieces qui ont ete bien renoves sont belles a voir. De la je retourne sur mes pas pour m’enfoncer un peu plus creux au centre de la Turquie. Un soir avant de me trouver un hotel je rencontre en mois d’une heure deux turcs en vacances qui habitent maintenant a Montreal. Faut le faire. Quoique au final, a chaque fois que je rencontre quelqu’un dans ce pays il a au moins de la famille ou au pire une conaissance qui habite au Canada. C’est fou.

Vers les lacs. Toujours de belles vallees et toujours de jolies petites routes. Il fait de plus en plus froid, on arrive la mi-novembre, et mes journees de camping sont comptees. Alors que je fais un petit detour des lacs pour aller dans les montagnes, pres de la passe qui mene au village d’Aglasun, je recontre le maire (encore!) du prochain village, qui m’invite chez lui le lendemain pour le ‘Martyrs’ Day’. J’en oubliais presque que ce sont les vacances musulmannes ici, et que demain sera le point culminant. Pour se jour de celebration, chaque musulman qui peut se le permettre va sacrifier un mouton ou un chevre (on peut aussi compter un boeuf pour 6-7 personnes, a voir). Le tout era normalement divisee en trois, pour soi-meme, pour la famille et pour les gens plus pauvre du village. Allez au couteaux! et que ca gicle. J’assiste le matin au sacrifice des chevres pour la famille du maire, effectue par son oncle, qui est specialiste et a recu un cour sur la bonne facon de le faire. Assez interessant, mais ca mets pas necessairement l’eau a la bouche. Ensuite en attendant le festin de l’apres-midi, il m’emenne faire le tour du village pour dire salut a ses concitoyen, tous affaires a leur ‘tache’, couteau a la main. Au final je m’appelais ‘Mohammed’, je voulais devenir musulman et je serais pas mal de mains pleines de sang. Il trouvait ca drole, moi aussi je suppose.

Tout pres se trouve mes dernieres ruines, que je n’avais pas prevu, celle de Sagalassos. Perchees a pres de 2000 metres, elles sont epatantes. Encore meconnues parce qu’elles viennent tout juste d’etre renovees par un groupe d’etudiants belges. La fontaine principale, qui fonctionne a present de nouveau, vaut le detour. Une tres belle surprise.

De la je dois encore tricher car le temps et la meteo jouent contre moi. D’Egirdir, se trouvant pres des lacs, je me rends en Cappadoce comme derniere destination dans le pays. A cause du froid je m’y rends directement et je decide de faire du velo a partir de Goreme la ville principale (et touristique). La Cappadoce est une tres belle region, construite par des phenomemes volcaniques, les formations rocheuses et les village de grottes y sont simplement superbes. Juste un peu dommage que la ville de Goreme ne soit devenu qu’un amas d’hotels ou l’arnaque et le touriste foisonnent.

De la va se confirmer mon changement de plan prevu depuis quelques temps. Au lieu de continuer vers l’est, ou l’Iran m’attend, je dois repousser ca pour une autre fois. J’ai decide de voler vers la chaleur et d’aller rejoindre ma famille en Amerique Centrale, specifiquement au Panama, pour les fetes. Je vais y amener mes deux roues finalement, et continuer a rouler la-bas.

D’ici la, je prends quelques semaines de vacances pour aller voir un ami et un nouveau pays. Je pars faire le touriste en Israel, un detour qui risque fort d’etre interessant.

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Septembre & Novembre ’11

Enfin en Turquie. Decidement mal-aimes de leurs voisins bulgares, me voici veritablement arrive dans un pays musulman. Mon premier cliche turc se confirme a la frontiere. La moustache du douanier est un specimen exemplaire, tout en volume, ou repose un enorme pif. De la je suis catapulte a travers la douane pour retomber sur, contraste frappant avec le pays precedent, une route toute neuve, bien etincellante, avec accotements immenses.

Je suis en route pour Istanbul, la capitale qui se trouve pas tres loin de la, comme un portail sur le pays. Geographiquement je suis toujours en Europe tant que je n’ai pas franchi cette porte invisible. La grande route m’amene a Kirkareli, premiere ville de Turquie sur ma route, qui me reconcillie avec la poussiere et le bordel de ce coin du monde. Encore tout en contraste, les gens y sont chaque fois plus sympathique et je decouvre qu’ils font quasiement partout de tres bon bagels. De retour sur la route, ce sont les enfants qui m’acceuillent dans les villages, a courir partout et a me crier dans leur anglais imparfait; ‘Hello! My name is!’. M’attendent aussi les fameux chiens errants de Turquie. Leur nombre est impressionnant et ils parsement la campagne. Mais ils sont de bonne compagnies et ne derange pratiquement pas, ce que je ne pourrais dire de leur cousins les chiens de garde, qui eux, chaque jour de mon sejour en Turquie sont present pour me harceler. Bien equipe de roches et d’un grand baton, ils sont finalement assez facile a convaincre. J’ai decide d’eviter la grande route qui mene a Istanbul pour emprunter celle ‘de campagne’, un peu au nord. Finalement tout en renovation, elle ressemble de plus en plus a une autoroute tranquille. C’est le cas de bien des routes en Turquie. Je suis en accord avec un peu de planification, mais toute ces nouvelles super-routes sans le traffic pour les justifier, c’est un peux bizarre.

Reveille par un muezzin le matin, je me dirige vers la capitale, ex-Constantinople, giga-metropole. Plus on s’approche, a travers les quartiers industriels, plus on sent l’intensite de la ville. Arrive a l’interieur, c’est un traffic intense, un peu terrifiant. Un dedale de rue jamais bien droite ou il est si facile de se perdre. Je me rends finalement au bord de l’eau pour prendre le traversier qui m’amenera du cote asiatique. C’est officiel je vais changer de continent.
En attendant mon hote, je savoure l’hospitalite des turcs. En pleine ville je m’arretes acheter une bouteille d’eau dans un minscule depanneur et je finis par y rester au moins 3 heures a tenter de discuter avec le proprio et son fils. Un peu difficile, puisqu’on connait chacun une poignee de mots d’anglais ou de turcs respectivement, mais serieusement amusant.
Sinon je m’arrete une bonne semaine en ville, question de trouver les pieces manquantes pour effectuer des reparations qui ne peuvent plus attendre sur le velo. Disons plutot de la maintenance que d’autre chose, la monture tiens bon meme depuis son operation. Entre deux ecrous, je pars faire le touriste. Il y a immensement de culture a Istanbul et les occasions ne manquent pas. Parcontre il semble que je sois gate par autant de pluie. Heureusement, toute la pluie que j’aurai en Turquie sera ici. C’est bon pour le velo mais pas terrible pour prendre des cliches de la ville.
Je passes par l’Aya Sophia, l’eglise devenue mosquee, par la grande Mosquee Bleu et par bien d’autres plus petites. Il y a aussi le fameux Grand Bazaar ou l’atmosphere et la marchandise change a chaque recoint. Je viste le musee des Arts Musulmans, tres impressionant selon moi. Il y a beaucoup a voir, et de toute facon avec toute la pluie, pas rand chose d’autre a faire.

Et puis encore, il y a la bouffe. Debut de l’experience gustative. Peut-etre un peu decu parce que les attentes sont mises si hautes pour la Turquie, il y en a eu quand meme pas mal pour le palet. Je cites l’abondance de Burek encore une fois, qui se mange toujours avec ce yaourt bien sale, ici Ayran, encore plus salee et amere que possible. Il faut s’y faire. On y fait un bon yaourt nature en general, et a Istanbul on trouve un bon fromage salee au Spice Market, au travers de tous ces legumes. Parmis les curiosite, on sert encore des epis de ble d’inde partout dans la rue, quoique toujours trop cuits, et on peut acheter au port un sandwich de poisson cuit directement a partir d’un bateau. Ca fait un peu attrape touriste maintenant, mais ca vaut le coup pour l’experience. J’ai goute a bien des choses ensuite sur la route, mais je vais ajouter ici le Gulzeme, de la cote Aegean. Une sorte de mix entre la creppe et l’omelette, avec des patates a l’interieur. Pas tres clair, mais ca bouche un coin.

A Istanbul il y a des chats. Beaucoup de chats. Des chats en groupes, commes des gangs de rues. Chill.

Je quittes la ville en traversier, question de ne pas avoir a sortir de la metropole en velo. C’etait drole une fois a travers le traffic, mais faut pas forcer. Je dois attendre 2 jours de plus parcontre car la meteo se montre assez feroce sur la mer. Une fois sur la cote opposee je retrouves le soleil et je pars vers les collines. Comme d’habitude les petites routes de montagne recompensent bien avec de superbes paysages et un traffic quasi invisible. Le deuxieme jour je me retrouve dans un petit village grandement animee. C’est le marche dans la rue et tout les habitants du coin sont dehors. Les gens y sont sympathiques je n’y croit simplement pas. Le premier que je rencontre m’invite au coin de la rue prendre un the avec lui car il n’a que cinq minutes. Ensuite un vieil homme que je ne comprends absulement pas m’invite au resto pour me payer un lunch, que je ne peux meme pas essayer de refuser. C’est fou. Pour finir, en parcourant le marche, je me fait offrir par le marchand les quelques legumes que je venais m’acheter.

En parlant de the, le fameux ‘çay’, ce ne sera pas mon dernier! Consommer a tout moments a toutes heures on n’arrete jamais de le boire. Typiquement preparer dans 2 bouilloires supersposees, celle du dessous ne comprenant que de l’eau. On melange ensuite les 2 liquides pour ajuster la saveur a son gout. Les turcs sont rarement vus sans leur çay, qu’on offre a la maison comme au magasin, ou meme dans la rue par des vendeurs ambulants.

J’arrives a Bergama en descendant des collines. Je suis la pour visiter ma premiere ruine grecque, elles qui parsement l’ouest du pays. Les frontieres des deux empires ayant beaucoup variees au court des dernieres centaines d’annees que la region Aegenne en est rempli. Ici c’est la cite de Pergamon, un bel exemple. C’est une aussi une ruine un peu etrange car la majeur partie de la terrasse pricipales ainsi que ses sculptures se retrouvent desormais dans le Musee Perganamum a Berlin, que j’ai eu la chance de visiter l’annee derniere. J’essaie de surimposer mes souvenirs avec la realite devant moins, mais c;est quand meme special.

Je repars vers d’autres montagnes, ce qui finalement sera un element inevitable du pays. La Turquie est rarement plate a part sur ses cotes, et encore. Dans un village perdu on m’invite encore a prendre le the, cette fois-ci a la caserne de l’armee.

Je prends l’autobus et je triches un peu, pour passer les autoroutes qui entourent la ville d’Izmir sur la cote. On m’avait dit qu’on pouvait facilement prendre l’autobus avec un velo en Turquie et c’est bien vrai. Je n;ai jamais eu besoin de payer quoique ce soit, juste besoin de m’obstiner un peu de temps en temps. Un fois a Selcuk je decide de sauter les ruines d’Efes reputees ultra-touristiques. Je passes vers la cote a Kusadasi ou je suis heberge chez un triathlete turc un peu new age, super sympathique. Je me repose un peu et je visites 3 autres petites ruines places autour des champs de coton de la region, supposement reputes pour sa qualite.

Je me dirige ensuite vers Mugla, pour recontrer un autre hote de warmshowers, et pour participer a mon premier tour cycliste! Attention.

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