Juin ’11
De retour en Espagne, retour soudain au pain de mauvaise qualité, pour aller voir la Baie de Biscay, les montagnes et les Basques; curieuse et heureuse surprise. Probablement une de mes régions préférée de l’Espagne, bordée par l’océan, surplombée par les montagnes.
Après avoir passe quelques jours un peu décevant sur la cote nord de la Galice, un peu trop peuplée et pas si tant intéressante a mon avis, je suis entrée dans la province Asturias, direction les montagnes que j’aime tant. Quasi deux semaines de montagnes, de cols, d’ascension terrible. Les 1000m+ de dénivellation accompagne chacune de mes journées, mais heureusement autant que les vues superbes. Des paysages a couper le souffle, c’est ce qu’on mérite après avoir supporte la pluie et les pentes dans les Pyrénées. Je passes par le parc national Picos de Europas, superbe, ou je rencontre plusieurs groupes de cyclistes ‘supportés’. Facile le vélo quand tout nos bagages nous suivent dans un camion.. Chacun son truc, hehe.
Les campings sont cher, quand il y en a, mais le camping sauvage fonctionne toujours aussi bien. C’est toujours possible de trouver des endroits, parfois superbe et bien plus tranquille que dans les endroits officiels. Moi pis les trailer park..
Une fois dans la province de Cantabria, une immense descente puis une grand gorge me ramènes sur la cote, ou je vais rejoindre Aitziber et Jesus a Boo de Prelagos, pres de Santander. Des gens trop nice rencontres sur warmshowers. J’ai quasi mon propre mini-loft dans leur coloc. Relax, ils ont même des poulets. Pour les œufs? non. Pour la viande? non. Pour manger les méchants escargots dans le jardins! L’ambiance des villages sur la cote ici est superbe. Par vraiment touristique, assez relax, et pas mal de surf possible.
En route vers le Pays Basque, dont je ne connais absolument rien. Un train m’amènes a Bilbao, ou j’arrive presque de nuit. J’essaie de sortir de la ville pour camper, mais c’est immense et entouré de montagnes. Je me retrouve tout près du centre-ville, a un point de vue en haut de la montagne (après avoir monter mon vélo en haut d’un nombre incalculable de marches). Un camping-sauvage douteux, équivalent de dormir sur le Mont-Royal, mais avec un superbe lever de soleil sur la ville! Je me sauve avant l’arrivée de gens le matin.
The Basques. J’arrive a Getaria par de superbes routes de bord de mer. Une semaine dans ce petit mini village côtiers purement Basque. Dans mon garage a moi, qui suinte le sel; c’est un ancien entrepôt a poisson (mais ça sent pas!). C’est une heureuse découverte de la culture Basque. Le ‘fonton’ dans chaque village, un grand mur pour jouer a la pelote basque, une version avancée de la balle au mur de chez nous. Aussi pour la ‘paletta’, version du même jeu avec une palette de bois. Je suis presque bon. NOT!
Le ‘Bertsolaritza’, une improvisation chantée de poésie. Tres impressionnant. Les ‘sociedad’, ou comment avoir son propre restaurant ou l’on cuisine soi-même. Concept excellent, a reproduire! Dans les bar, les ‘pintxos’, version basque du tapas. Tout ça complete la culture et la langue basque, complètement différente de toute langue connue. Une langue dont l’origine est aussi totalement inconnu.
Les basques aime leur culture et sont des gens incroyables. Fiers, ils ont été persécutés dans le temps de Franco. Il préféré bien mieux parler anglais qu’espagnol, et contrairement au reste du pays, il le parle bien! Le village est animé le soir, quand tout le monde se rencontre près de la place centrale, ou il a aussi le fonton. J’ai rencontre toute une famille et leurs amis; Irune, Inaki, Nagorre , Aitor, etc! Le moyen parfait de découvrir la culture locale. La bouffe est bonne aussi, des poissons, des calmars, du cidre local et du vins blanc (toujours versés du plus haut possible!). On m’a aussi trainée jusqu’à un concert rock/punk/ska au fin fond des montagnes, sur une colline que surplombe un monastère, et ou il n’y avait clairement que des basques, et moi. Gros party jusqu’au petit matin.
Bref, vive les Basques.