Surf & Pèlerinage
Mai ’11
Avec encore quelques endroits a visiter au Portugal et un rendez-vous pour aller surfez au sud d’organisé, je repars a vélo, mais encore un fois je ne suis pas seul. Après avoir déjà croisé Simine par hasard a deux reprises dans le sud avec mon père, je la retrouve a Porto pour aller descendre la cote vers Lisbonne. A travers les bois, la plage et les collines, c’est cinq jours de camping sauvage, superbe, au rythme très relax. Dormir dans un orage au bord de la plage, manger les fameux ‘œufs mous’ d’Aveiro, des routes neuves pratiquement juste pour nous, lucioles, chèvres, etc…
C’est sur une de ces routes a l’asphalte bien lisse que je passe mon 10 000e kilomètre! On en profite pour faire une photo souvenir. Question du jour; Vais-je me rendre a 20 000? Qui sait.
Finalement, tout près de Lisbonne, je me retrouve officiellement seul une fois de plus. Re-départ en solo, en route vers Peniche pour quelques sessions de surf. Une chose a voir sur la route, la ville de Sintra, au creux d’une montagne, qui accueille sa quantité abusive de touristes. Une curiosité par-contre, le Quinta da Regaleira, une maison mystique, entourée d’un jardin tout aussi mystérieux. Le jardin a été construit pour représenter la vie et la mort, avec par exemple des souterrains et un ‘escalier au enfers’. Plutôt nice.
Question de profiter de l’été et de l’océan un peu, je vais rejoindre Meikel, un hollandais rencontre a Porto, a Peniche. Quelques jours de surf dans un des meilleurs spot du Portugal. Parfait pour essayer de devenir presque bon. Et pour pouvoir regarder et apprendre de gens bien meilleurs. C’est pas encore la haute saison, et partout sur la cote la police laisse les gens stationner leur camping-car au bord de la plage. Ça me donnes des idées, bon, pour un autre voyage.
Petites vacances terminées, il est temps de ré-enfourcher. Direction le nord, Santiago-de-Compostella, pour mon vrai-faux pèlerinage. Le train m’amène au nord de Porto, question de pas refaire en triple cette section du Portugal. Ensuite, je passe les montagnes du Nord-Portugal (en fait un avant gout de ce qui m’attends dans quelques jours en Espagne); secs et bien chaudes du coté portugais, les paysages s’avèrent superbe un fois rendu en Espagne. Un soir, la proprio d’un bar ou je me suis arrêté boire une bière me prends en pitié et m’offre le repas. Sympathique. J’engouffre une bonne quantité de viande et de patates.
Mon voyage au Portugal est terminée, après, je crois, plus d’un mois. Obrigado Portugal! pour les superbes paysages, la bouffe trop solide, les gens sympathiques et tout le reste.
Et puis, arrivée a Santiago de Compostela. Destination finale du fameux pèlerinage du même nom, j’y passe l’après-midi, sans-plus, au milieu du déluge touristique. Le Gore-Tex est a la mode dans toute sa splendeur. La vieille ville est joli, mais rien pour m’impressionner. J’imagine que le feeling est différent quand on marche depuis 3 mois en l’espérant tout les jours. J’en profites pour regarder mes mails, et hop, en route pour le nord de cette région espagnole, la Galice!