Septembre ’11
Il pleut. Incroyable. Après pratiquement deux mois sous un soleil constant, je dois me mettre a l’abris. Je suis en Bulgarie, ou les douaniers semblent fortement douter de la possibilité du voyage a vélo. Petit problème de compréhension du concept. Donc, j’arrives a Blavgoevgrad, petite ville étudiante sympathique, et il pleut. Une petit orage, pour rafraichir, rien de mieux. On y parle toujours une autre version du slave, avec une grammaire bien différente il semblerait. Mon vocabulaire de base, qui s’étend sur une vingtaine de mots, ne s’en trouve pas trop affecté. Une curiosté, les bulgares disent tous ‘merci’, comme nous, mais avec un petit accent. Je vois mal d’ou viens cette influence française.
La route principale (lire une autoroute) m’amènes vers Sofia, la capitale. Je suis hébergé dans un ‘Bloc’, un édifice a appartement très typique, au look très socialiste, qui parsème toute la Bulgarie. J’aime la façon dont on numérote les ‘blocs’ d’un quartier, comme sur une grille, sans tenir compte des rues. Un peur dur a suivre au départ. D’un côté un peu plus glauque, les blocs sont placardés d’avis de déces. On affiche sur les portes et dans la rue ces avis, pour une durée indéterminée. Donc ça s’accumule, et certains avis dates de plus de 10 ans.
Il y a aussi le yogourt. Saviez-vous que la bactérie du yaourt s’appeles la Lactobacillus bulgaricus. Ils en sont bien fière, et puis c’est vrai qu’il est pas trop mal, pas cher et disponible dans plusieurs pourcentages de gras. Il y aussi plein de Feta, le fromage national.
Pour ce qui est de la confusion. Je vais dire que lorsque le signe de tête pour oui et non sont inversés, et que la compréhension du language est minible, c’est légèrement mêlant.
Aidé par mes nouveaux hôtes, Teddy et Lyuben, je trouves un méchanicien pour réparer ma monture. Malgré que je ne comprennes pas un mot de ce qu’il dit, on s’entend l’ajout de plaques de métal pour renforcer le joint. Il refuse presque en me disant que je devrais me trouver un nouveau vélo. Le lendemain, tout est près, pour la modique somme de 20$. C’est parfait, la peinture écaille même déja,
J’en profites pour donner des vacances a mon vélo, et je pars quelques jours dans les montagnes. Ça se fini au Monastère Rila, un des plus beau batîments religieux de la Bulgarie. Un superbe travaille de boiserie, un peu caché dans la forêt. Encore une fois, ce sont les montagnes que je préfères. En quittant la capitale vers l’est, la grande vallée n’offre pas grand chose, si ce n’est qu’un peu de smog et des champs de tournesol. En plein été, ce doit être bien impressionnant, mais la, tout est mort. C’est un peu gris-brun. Par chance, la ville de Plovdiv sauve la mise. Pas exceptionnelle en soit, mais quand on rencontre les bonnes personnes on passes du bon temps.
En route vers les montagnes Rodopi, qui longent la Grèce, le plus beau coin ou j’ai rouler dans le pays. Lacs et montagnes, villages typiques et autres curiosités au rendez-vous. Un beau coin, avec encore de belles rencontres, comme Rayna et son mari, parmis les seuls cyclistes rencontrés sur la route, et certainement les seules Bulgares. Ce n’est pas un grand pays, mais une fois rendu sur la côte, j’y avais pratiquement passé un mois. C’est le temps de quitter le terrible asphalte de la Bulgarie. Juste le temps de passer par des villages assez mort (c’est la saison morte), et je suis en route vers le voisin tant redouté.