Avril-Mai ’11
Suite…
Direction, par la porte arriere, la vallee du Douro; reputee comme bijou du Portugal. Apres une excursion en locomotive (C’est ici que je casses un rayon comme un imbecile, mais ou la chance nous rattrape finalement), on pars vers la vallee, une journee ou deux devant nous. C’est la qu’on fait notre plus belle rencontre, a Trancoso, quand un groupe de cyclistes tout endimenches nous obligent a s’arreter prendre un porto avec eux. Il semblerait que notre chance nous suit toujours car on rencontre ce club cycliste local dans leur activitee annuelle ‘oldie’. Chacun a enfourche pour l’occasion sa monture antique des annees ’50, son costume d’occasion et procede a la tournee des bars du coin, suivi d’un repas festif dans la derniere taverne. On les a donc suivi, on a trop manger, trop bu, et on est reparti quelquepart dans l’apres-midi un peu pompette, avec nos souvenirs, escortes par une vingtaine de cyclistes avec leur cloches et trompettes jusqu’a la sortie du village. Le pur acceuil portugais.
La vallee du Douro et la vallee affluente par laquelle nous arrivons se revellent aussi belles que prevu. Degustation de portos en prime. Et a coup de camping sauvage, de cerises, de presque tuer un chien et de terrible ascensions et descentes dans la chaleur de l’ete, je finis mes derniers jours de velo avec mon pere en arrivant a Porto, pour quelques jours relax avant son depart.
Et c’est un peu de planning, d’emballage de velo et de derniers verres, qui me ramenes au voyage en solo, car je laisses mon pere dans un taxi en direction de la maison.
ps. pour les gens pas tres fort en geographie, le taxi ne s’est PAS rendu a Montreal.