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Août ’11

Bienvenue au Kosovo. Officiellement partiellement reconnu comme pays, la majorité de la population est d’ethnie albanaise, musulmane et disons, pas plus riche qu’il faut. En descendant des montagnes vers le plateau sec et arride qui supporte la region, le contraste est plutôt frappant. L’impression d’entrer dans une région en développement est renforcer par la rencontrer de quelques véhicules de l’ONU. La poussière, la pauvreté, la saleté et un feeling un peu weird de s’y promener, c’est un peu ce qu’on a ressenti durant les premières heures en sol kosovar. Ce fut bref.

J’avoue, tout ca est totalement vrai, mais il faut voir au dela. Arrivés au centre de Peha, ville secondaire, un jeune vient nous voir, tout joyeux, et nous demande, dans un anglais quasi-parfait, si on est venu pour le festival d’animation? Le quoi? Bien oui, le festival de dessins animées du Kosovo, camping en ville, party et films inclus. Certain! Une belle surprise, et le moyen parfait de rencontrer les jeunes du pays, qui sans trop se soucier de leur religion, boivent autant que chez nous, et carburent au ‘classic rock’. A l’heure de la prière, on voit bien qu’ils sont surment autant musulman que l’on est chrétien. Par-contre, une chose, bonne chance pour trouver du porc ici. La pizza au prosciutto (lire ‘jambon sec’) sur le menu, bien elle ne contient pas de porc. Impressionnant tout de même. Puis, si ils carburent au rock americain, ce n’est pas tout. Probablement suite a l’aide massive reçu de leur part, les kosovars adorent les states. On trouve facilement dans les marchés au puces de la capitale des biographies de Bill Clinton, ainsi que de gigantesques posters. On marche allègrement sur le ‘Bill Clinton Boulevard’, et flotte un peu partout le drapeau de notre cher voisin du sud. On sent une légère influence.

Sinon, notre route vers la dite capitale, Pristina, nous faut découvrir le traffic un peu chaotique du coin. Les nouvelles constructions au styles d’autoroutes sont peu compris des gens la place, qui y conduisent comme on le ferait dans nos ruelles. Il s’agit de rester attentif, question de ne pas déceder. Par-contre, les nouvelles routes on leurs avantages, quand elles ne sont pas encore ouvertes d’être tout a nous!

Arrivés en ville, direction la seule auberge de jeunesse de la ville. Le tourisme n’est pas le secteur attirant le plus d’étrangers, trainant la patte loin derrière l’aide humanitaire. Mais il ne faut pas non plus exagerer, ce n’est pas la misère. C’est une grande ville comme les autres, avec ses rues commercantes, quelques bons restos et des bars un peu partout. On y recroise des amis de Refael, dont Guri, natif de la ville, qui nous la fait découvrir. Une belle expérience.

Mais le temps se fait court, et l’horaire de Refael nous pousse vers le sud. Direction la Macedoine. Par chance, sans trop le savoir, on s’embarque sur la route la dernière journée du Ramandan, une journée feriée. Le traffic intense attendu ne fait pas signe de présence et on profite encore d’une belle route tranquille.

Anecdote; au Kosovo, on indique la limite de poids sur les pont pour les camions, mais aussi pour les tanks. Pratique!

La mégalomanie. Il faut aller a Skopje, la capitale de la Macédoine, pour voir comment il est possible d’ignorer le sens logique le plus simple. Dans un pays ou la population moyenne n’est pas particulièrement riche, et ou les besoins sont nombreux, on aime bien construire des statues. Que les citoyens ne soit pas trop d’accord ne change rien, le premier minsitre semble bien partie pour rendre la ville la capitale officielle de la statue kitsh. Que se soit la pure copie du taureau de chicago ou leur propre arc de triomphe. Ou encore la toute nouvelle statue, trois fois plus grande que nature, d’Alexandre le Grand, estimée a 30 millions d’euros. On ne peut pas marcher au centre-ville sans avoir une quelconque sculpture dans son champ de vision.

C’est ici que mon trajet se sépare de celui de Refael, qui part vers la Grèce. Je pointe plutôt vers la Bulgarie. Après une tentative manqué de faire un petit détour (Arrivé au col, après mille mètres de montée, je trouve une route fermée par une installation semi-militaire. Super-le-fun), je roule direct vers la frontière. En chemin, je croise Marijan, le cycliste-voyageur macedonien le plus connus du pays, qui s’est rendu de chez lui jusqu’a Beijing juste a temps pour les olympiques.

Aussi, détail mineur, ma monture qui s’est tant sacrifié a la tâche depuis plus d’un an prends un coup de vieux. Le cadre se brise a deux endroits et ne me laisse qu’un choix; bourré ça de DuctTape et me rendre dans la grande ville la plus proche. DuctTape saves the day again.

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Août ’11

Les croates m’avaient avertis; tu n’est pas venu en Croatie si tu ne visite pas au moins une ile ou deux.

Je me suis laissé convaincre.

En plus, on connait le pays pour sa cote, sur la fameuse mer adriatique où les touristes affluent. Faudrait pas manquer ça.

Alors je me jetes à l’eau direct arrivé en bas de la pente. Parce que c’est bon de retrouver la mer, mais surtout parce d’un coup, il fait horriblement chaud. Adieu la fraicheur des montagnes, bienvenue dans la canicule. 40 dégrées à l’ombre à midi, j’en connait un qui va se lever tôt demain.

Sur cette section de côte qui semble avoir été volée à la Bosnie, on élève les huitres et les moules, on trouve partout des figues fraiches (miam!) faciles à subtiliser et les herbes fraiches comme le thym et la marjolaine poussent un peu partout. Faut bien que ça serve à de quoi toute cette chaleur.

En suant ma vie cette semaine la, j’ai fait le tour d’une ile ou deux et j’ai ensuite descendu la côte vers le sud. À Korcula et Dubrovnik, petite impression de piraterie malgré la grande affluence des touristes. La côte est superbe, à la hauteur de sa réputation, mais j’en dirai autant du traffic intense, poids lourds inclus, sur une route sans la moindre trace d’un accotement. Les falaises sont jolies, mais c’est un peu gaché par le stress de se faire frapper par un truck à tout moment.

Quasi rendu au Montenegro, je maccroches les pieds chez Marco, un yougoslave, ex-canadien de Calgary, qui a décidé de revenir prendre sa retraite dans le coin. Parfait pour profiter de la mer un peu et pour relaxer a l’ombre d’un auvent. Au menu; encore plus de figues, de bonnes bouffes et de conversations corsées politiquement.

Bon voilà. Je voulais attendre jusqu’à ce qu’il fasse moins chaud pour repartir, mais ça n’arrivera pas ça a bien l’air. Les nuages se cachent dans les terres. En route, un nouveau tampon dans mon passport, la fameuse baie de Kotor devant moi. Brève vision en fait, car je me sauve direct dans les montagnes, vite, gagner de l’altitude. Ce matin la j’ai reçu un des plus beau cadeau de mon voyage, un 2 litres d’eau glacée, qui m’a tenu au frais toute la journée. Ca aura valu de m’être presque fait manger par le chien du proprio alors que je suait une fois de plus ma vie (il y a comme un pattern…).

Pour moi, le Montenegro s’apprécie a l’intérieur des terres, dans les montagnes. Des vues incroyables sur les plateaux et un traffic minible. Tout ca sur des routes brand new, un gros contraste avec les dernières semaines. La population complète le tableau en étant acceuillante et sympathique. Oh, et généreuse en plus, par dessus bord.

C’est a Zabljac, à l’épicerie, que je croise Refael, un cycliste Israelien qui s’enligne vers le Kosovo. Ouin? Pourquoi pas. Parce que la situation politique dans les Balkans n’est pas assez compliqué de même, rien de mieux que de s’embarquer vers un pays musulman plus ou moins reconnu avec un israélien pour échauffer les conversations de feu de camp. Mais bon, blagues à part, il fait du bien meilleur thé que moi.

Alors, on fini de franchir les montagnes ensemble, en évitant, la dernière journée, la ‘catastrophe’. Disons plutôt juste une grosse erreur, car un peu mal informés on apprends dans le dernier village avant la frontière que celle-ci elle est fermée. Depuis des années. Chose dont on ne se saurais probablement rendu compte qu’après avoir franchi la gigantesque montagne devant nous, avec comme seule option le retour sur nos pas. Rien de plaisant.

Et c’est ce soir là qu’on se fait abusivement bien acceullir par une famille de la région, tout près de la frontière. Un peu trop généreuse ou presque, on se retrouve avec une énorme quantité de légumes de leur jardins a charger sur nos vélos. J’ai l’impression de faire de la contrebande de piments. Le matin, après quelques verres de Rakija non-refusable, on démarre un peu pompette vers le col qui nous amènes vers le mysterieux Kosovo.

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Août ’11

Ayant qu’une idée assez vague de mon itinéraire à ce moment-là, j’ai decidé de changer mes ‘plans’ un peu. Je pointes plus ou moins vers Istanbul et plusieurs options s’offrent à moi. Pensant à l’origine passer à l’est par la Serbie et la Roumanie, je me suis laissé convaincre par les récits d’autres cyclistes et par la petite chance de températures un plus fraiches. Allons voir ce que la côte et les montagne ont à offrir!

Arrivée par le nord a Zagreb, ville plutôt intéressante malgré son statut de ‘ville transit’ pour la floppée de touriste en direction de la côte. Pas mal de zones piétonaires et grandes quantité de terrasses, mais par-contre ici les vélos roulent sur les trotttoirs! Comportement un peu douteux à mon avis pour une ville où la culture du vélo est en expansion, mais semblerait que les gens préfèrent ne pas se faire frapper par les automobilistes plutôt peu patients…

En route vers l’est, je suis confronté pour la première fois avec un des grands problèmes des Balkans, les mines. Je longes la frontière bosnienne sur un bon bout et les panneaux sont fortement présents. Peu avant la frontière, on s’affaire a fermer une section de la route derrière moi. Une simple précaution pour faire exploser quelques mines qui sont un peu proches du bord la route. Ah ouais, si proches? Ca complique un peu le camping sauvage disons.

En fait, c’est juste le premier indice sur l’histoire récente de la région. Les traces de la guerre sont présentes, et les maisons abandonnées sont parsemées un peu partout. Soit à moitié détruite ou simplement abandonnées par certains, forcés à quitter le pays.

Dans un ordre d’idées plus joyeux, mon entrée en Bosnie i Hercenoviga se fait par une superbe vallée, un teaser sur ce qui m’attends dans le reste pays. Car partout dans le pays, il y a ces grandioses vallées d’altitude et ces paysages impressionnant. Cela a pris pas mal de détour et pas mal de routes secondaires souvent en garnotte, mais ça aura valu la peine, des forets de pins qui me rappeles les nôtres jusqu’aux montagnes sèches du sud.

Mon chemin, d’ouest en est, part de la ville de Bihač (on prononce bi-a-ch…), puis par la forêt et la pluie jusqu’à Banja Luka, ville ordinaire si ce n’est de mon hôte Tiho. Cycliste et responsable de l’association verte du coin, j’en dois pas mal à sa connaissance de routes de Bosnie. D’origine Serbo-Bosnienne, c’est aussi mon premier contact sur l’épineuse question des religions (et des conflits) dans le pays. Très complexe en soi, la situation est dans sa totalité presque impossible a maitriser. Tant d’histoire, tant de points de vue, d’opinions differentes. Alors quand une grenade décide d’exploser a deux pas de son bureau et qu’il tente de m’expliquer le pourquoi de comment, tout se complique.

Plus loin je passes par Yelenkovac, chez ‘Crazy Boro’, et ses cabanes de bois perdues dans la forets. Moitié artiste-hippy moitié bois rond, son café est un curieux mixe qu’on dirait tout droit sorti d’un film. Étrange clientèle et soirées infusées au Rakija. Il pleut a fond, mais ce que je ne sais pas c’est que ce sont mes dernières gouttes pour les deux ou trois mois à venir.

Puis, après quelques paysages imprenables, plus de graviers et un lac ou deux, c’est Sarajevo. Par une route horrible au traffic si dense. Tunnel et camions en prime.
Mais encore une fois ça vaut le trouble, car il faut visiter Sarajevo. Ça suinte l’histoire récente, la guerre et les mélanges culturels. C’est le point centrale de cette région où se confrontent toujours depuis des siècles les trois grandes religions d’Europe.

En quittant la ville je pousses au sud-ouest, question de rejoindre la mer en Croatie. Encore par les routes secondaires, ce qui me fait manquer la touristique ville de Mostar, au profit d’un autre grosse floppée de montagnes, de garnotte et villages perdus. Je suis pas déçu.

Ah, j’allais oublier la bouffe. Typicalement balkan, c’est pain-viande-gras-laitier. Mais c’est bon. Parfois slave et souvent turque, la bouffe reflète pas mal l’histoire du coin. Ragouts maisons et cevapi+kajmak. Pita (dis burek en Turquie) et keyfir aussi.

Et donc je descends le dernière montagne, repasse en Croatie, et je vois enfin la mer. Il fait chaud maintenant. Trop chaud. Allons se baigner.

ps. Vue en Bosnie comme icône de parc naturel: une fleur de lys dans un fleur d’érable. Intéressant.

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Juillet ’11

Juste le temps d’acheter quelques tranches de speck et un morceau de parmesan.

Ouais, ça résume un peu mon passage en Italie. Un col plus tard et c’est la descente en Slovénie, le grand-frère des Balkans, pour mon entrée en ex-Yougoslavie.

Facile a voyager avec un excellent réseau d’office de tourisme, internet et carte de vélo gratis en prime, le pays se roule bien. Traffic faible sur les routes secondaires et gens super sympathique pour parfaire l’infrastructure vélo-friendly du pays.

Je fais mon chemin par les vallées vers les lacs du nord, et après une solide journée (randonnée de 5 heures le matin + 6 heures de vélo l’apres-midi), j’arrives sur Ljubjana, la captiale.

Jolie petite ville, mais je me souviendrai surtout de mon premier problème de vélo: l’autodestruction de mon bottom-bracket. Impossible de pedaler tout d’un coup. Par chance je suis en ville et malgré le fait qu’on est vendredi soir, je trouves un mini shop de vélo qui me répare ça instatanement. Pas pire!

Coté bouffe, je goutes le fameux ‘Horseburger’ (le nom dit tout) et je découvres une nouvelle couleur de piment (jaune/vert pâle, cuisinés en grande quantité dans tout les Balkans).

Je decides de ne pas prendre la route directe qui mène a Zagreb, mais de plutôt faire le détour pour explorer les collines dans l’est. Bon choix. Je suis même abordé sur la route par un viel homme à velo. Peu de mots d’anglais et quelques signes de bras plus tard je me retrouve chez lui ou il m’acueil. Par chance, sa femme parle un excellent francais. Le lendemain elle m’avait même fait un lunch!

Ravi, je passes finalement en Croatie. Bye bye la zone Europe, je vais enfin avoir de nouvelles étampes dans mon passeport!

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Juin-Juillet ’11

C’était bientôt le mois de juillet, et c’était le temps des vacances. Entre la semaine a Getaria et celles que j’allais passer a Barcelone puis dans le sud de la France, le vélo a été une activité assez faiblement pratiquer. Mais ce n’est pas vraiment grave, je n’ai jamais prétendu que le vélo était le seul chose importante de mon voyage.

Deux jours de train m’ont ramené des Pays Basque a Barcelone a temps pour croise Rémy et aller passer la St-Jean avec un paquet d’autres expats du Québec. On est parti ensuite a la découverte de Barcelone, une ville qui se mérite amplement tout ce qu’on l’en dit. Les classiques comme le Parc Guell, la Segreda Familia et le musée Van Gogh sont inévitable, quoique un peu cher. Mais aussi des trouvailles, comme un mini-bar dans le quartier turc avec une décoration entièrement sur le thème des poissons (le plafond est un faux fini écailles). Je finis mon séjour chez Harriet de warmshowers, qui entre autre enseigne au enfant de Corey Hart le jour et est une poète accomplie le soir. Elle pars aussi deux semaines plus tard pour son premier long trek et on passe un peu de temps a magasiner pour son vélo. Aux dernières nouvelles, elle s’était rendu jusqu’en en Grèce avec son vieux vélo de ville un peu rafistolé. Excellent!

Encore un retour en France. Je roule contre la Tramontane jusqu’à tard dans la nuit. L’avantage étant que sans aucune voiture je peux prendre toute la largeur de la route quand une rafale me frappe. Le vent est si terrible, je n’ai jamais rien eu de pire a date. Certains coup de vent me stoppe littéralement et je perds presque pieds.

J’arrive quand même a Perpignan, point de départ de cette année, plus de trois mois plus tard, et je prends le train pour Marseille rejoindre une amie. Je me prends les pieds la-bas encore pour une bonne dizaine de jour. Quelques réparations à faire sur le vélo, et un blog a organiser (celui-ci!). Sinon on passes notre temps au bord de la mer à relaxer. Oursins, snorkel et barbecues. J’ai toujours dit qu’il fallait prendre des vacances dans un voyage, question de ne pas perdre l’envie de partir. Je crois bien que c’est vrai.

Un épopée de train a travers France et Italie, comprenant un feu sur la voie et une nuit sur le sol de la pire gare d’Europe, m’amène a Udine tout près de la frontière Slovène pour la prochaine étape du voyage; les Balkans!

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Juin ’11

De retour en Espagne, retour soudain au pain de mauvaise qualité, pour aller voir la Baie de Biscay, les montagnes et les Basques; curieuse et heureuse surprise. Probablement une de mes régions préférée de l’Espagne, bordée par l’océan, surplombée par les montagnes.

Après avoir passe quelques jours un peu décevant sur la cote nord de la Galice, un peu trop peuplée et pas si tant intéressante a mon avis, je suis entrée dans la province Asturias, direction les montagnes que j’aime tant. Quasi deux semaines de montagnes, de cols, d’ascension terrible. Les 1000m+ de dénivellation accompagne chacune de mes journées, mais heureusement autant que les vues superbes. Des paysages a couper le souffle, c’est ce qu’on mérite après avoir supporte la pluie et les pentes dans les Pyrénées. Je passes par le parc national Picos de Europas, superbe, ou je rencontre plusieurs groupes de cyclistes ‘supportés’. Facile le vélo quand tout nos bagages nous suivent dans un camion.. Chacun son truc, hehe.
Les campings sont cher, quand il y en a, mais le camping sauvage fonctionne toujours aussi bien. C’est toujours possible de trouver des endroits, parfois superbe et bien plus tranquille que dans les endroits officiels. Moi pis les trailer park..

Une fois dans la province de Cantabria, une immense descente puis une grand gorge me ramènes sur la cote, ou je vais rejoindre Aitziber et Jesus a Boo de Prelagos, pres de Santander. Des gens trop nice rencontres sur warmshowers. J’ai quasi mon propre mini-loft dans leur coloc. Relax, ils ont même des poulets. Pour les œufs? non. Pour la viande? non. Pour manger les méchants escargots dans le jardins! L’ambiance des villages sur la cote ici est superbe. Par vraiment touristique, assez relax, et pas mal de surf possible.

En route vers le Pays Basque, dont je ne connais absolument rien. Un train m’amènes a Bilbao, ou j’arrive presque de nuit. J’essaie de sortir de la ville pour camper, mais c’est immense et entouré de montagnes. Je me retrouve tout près du centre-ville, a un point de vue en haut de la montagne (après avoir monter mon vélo en haut d’un nombre incalculable de marches). Un camping-sauvage douteux, équivalent de dormir sur le Mont-Royal, mais avec un superbe lever de soleil sur la ville! Je me sauve avant l’arrivée de gens le matin.

The Basques. J’arrive a Getaria par de superbes routes de bord de mer. Une semaine dans ce petit mini village côtiers purement Basque. Dans mon garage a moi, qui suinte le sel; c’est un ancien entrepôt a poisson (mais ça sent pas!). C’est une heureuse découverte de la culture Basque. Le ‘fonton’ dans chaque village, un grand mur pour jouer a la pelote basque, une version avancée de la balle au mur de chez nous. Aussi pour la ‘paletta’, version du même jeu avec une palette de bois. Je suis presque bon. NOT!
Le ‘Bertsolaritza’, une improvisation chantée de poésie. Tres impressionnant. Les ‘sociedad’, ou comment avoir son propre restaurant ou l’on cuisine soi-même. Concept excellent, a reproduire! Dans les bar, les ‘pintxos’, version basque du tapas. Tout ça complete la culture et la langue basque, complètement différente de toute langue connue. Une langue dont l’origine est aussi totalement inconnu.
Les basques aime leur culture et sont des gens incroyables. Fiers, ils ont été persécutés dans le temps de Franco. Il préféré bien mieux parler anglais qu’espagnol, et contrairement au reste du pays, il le parle bien! Le village est animé le soir, quand tout le monde se rencontre près de la place centrale, ou il a aussi le fonton. J’ai rencontre toute une famille et leurs amis; Irune, Inaki, Nagorre , Aitor, etc! Le moyen parfait de découvrir la culture locale. La bouffe est bonne aussi, des poissons, des calmars, du cidre local et du vins blanc (toujours versés du plus haut possible!). On m’a aussi trainée jusqu’à un concert rock/punk/ska au fin fond des montagnes, sur une colline que surplombe un monastère, et ou il n’y avait clairement que des basques, et moi. Gros party jusqu’au petit matin.

Bref, vive les Basques.

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