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Août ’10

Petit détail la dessus, la plupart des barmaid ici auraient perdu leur job a Montréal, mais bon, on est en voyage, on prend ça relax. On le temps, faut croire. Ah, la Belgique, enfin. Venu le temps de me baigner dans les clichées de la bière et le frite belge, entendre l’accent local (merci Brice de ne pas l’avoir), tout ca fait du bien. Niveau première impression, ca laisse à désirer. Venant du Luxembourg, la campagne wallonne (partie Est et française de la Belgique) me semble pauvre et crade par endroit. Style ‘Trailer park’ par endroits. Ma première frite belge s’avère être assez ‘bof’. Mais la bière, aaah la bière. enfin. Les classiques importées a la maison sont la, (Leffe, Chimay, etc) mais aussi de nouveaux venus, comme Orval, probablement mon coup de coeur et d’autres comme la Duval. A l’épicerie y a de quoi faire une crise cardiaque, surtout quand on voit les prix! Ce que j’aime beaucoup de la Belgique, c’est que les bières y sont toujours servies dans leur verres respectifs. Ce qui rends l’arrière d’un bar un vrai dépôt de verres de toutes formes. Imaginez aussi la Kwak, donc le verre est si spécialement fait, qu’il nécessite un support de bois pour le tenir debout.

En route vers Liege, je m’arrête donc a Achouffe, question de boire une La Chouffe dans sa brasserie. ( Plus tard, je m’arrêterai aussi a Hoegaarden pour y boire la bière du mémé nom ) Lentement le paysage se stabilise. Le terrain s’aplatie, et c’est le plat terrain de la Flandre et des Pays-Bas qui s’annonce. Venant des Alpes, ça sonne, pour l’instant comme des vacances a mes oreilles. De Liège, ou je peux enfin goûter une bonne frite et les classiques gaufres, je vais zigzaguer un peu partout dans la pays et quasiment y passer un mois, malgré sa faible superficie. Des gens sympathiques, une bonne ambiance, de la bonne bière. Dur de se plaindre.

Dans les coups de coeur, le Musée de la BD a Bruxelles, une rêve d’enfant. Aussi la Brasserie Cantillon, aussi a Bruxelles, qui brasse sa bière de façon artisanale depuis longtemps. Une bière dites de fermentation naturelle, parce que ce sont les bactéries contenues dans l’édifice de la brasserie et l’air ambiant du quartier qui s’infiltre dans la bière et provoque sa fermentation. Il est possible de visiter la brasserie et c’est très intéressant. Ça inclus aussi un dégustation, donc on y va ok?. La bière phare est le Lambic, un bière sans bulles, parce que vieillies pendant 3 ans en barils de bois ( comme le vin, donc ‘flat’ comme le vin). Très intéressante au goût, quelques part entre un cidre et une bonne bière. La Geuze aussi, qui est un mélange des 3 années de vieillissement de Lambic, mise en bouteille et vieillie ensuite pour obtenir le pétillant habituelle de la bière.

Quoi encore? La possibilité dans la mémé ville de pisser sur une église, où une urinoir publique y est installée. Un festival de musique ou j’ai vu le chanteur de Supertramp. Rencontrée dans la rue, en plein foule du festival, une famille russe a vélo qui a 23h peinait a trouver le camping dans la ville et que j’ai mis bien du temps a convaincre que je voulais les aider. Aussi, les cartes Use-IT distribuées dans les auberges de jeunesses seulement. Une vraie mine d’or d’informations locales. La ‘mitraillette’, fast food locale qui consiste en un genre de hot-dog/sandwich+ une chiée de frites. Et sûrement pleins de choses que j’oublie.

Ma ville coup de coeur fut Gent, dans la Flandres. En passant les flamands, ils parlent un hollandais avec un accent, et comme il représente comme les belges wallons environs 50% de la population, et qu’ils ne s’entendent jamais, ça fait 3 ans qu’ils n’ont pas eu de gouvernement. Hehe. Donc Gent, petites villes ultra sympathique avec de belles église et un château. mais ça je les ai pas vraiment vu. Ce que j’ai vu c’est la superbe auberge de jeunesse sur une péniche, avec ses proprios trop gentils. J’ai passer 5 jours la-bas et j’ai mémé finit par dormir sur le sofa une nuit parce que l’auberge était tout réservée l’avance. Dur de tout expliquer, mais vivre sur une péniche dans une mini auberge d’environ 20 lits, a faire rien, sauf jaser avec les proprios le jour au soleil sur le deck du bateau, me baigner des le canal près du bateau et boire une bière le soir dans les pubs. Relax.

Encore, en route j’ai rencontrer un cycliste Belge, tombé amoureux du Canada, après un voyage la-bas (Amusant de voir les affiches de Parc Canada dans un toilette belge) .J’ai visiter des site de la Première Guerre. Et je suis passé à Brugges.(Ouais finalement il y pas mal de hype sur cette ville, mais c’est un peu mort je trouve).

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Août ’10

Après avoir passe du bon temps a Strasbourg avec Charles et Julia; incluant dans les délices, de la tarte flambée, du vin d’Alsace et une journée de voile, je suis reparti avec mon vélo vers le nord. Après de brefs arrêts à Nancy et Metz (on dit ‘Messe’), jolies villes à l’architecture historique intéressante, ainsi qu’une merveille d’architecture qu’est le Centre Pompidou de Metz, j’ai roulé jusqu’à la frontière du Luxembourg. Là où m’attendait… absolument personne en fait, puisque les contrôles de frontières sont quasi existant dans Europe de l’ouest continentale. (bonne chose, puisque j’ai des doutes sur mon visa européen depuis mon cours passage en Suisse) Donc, le Luxembourg, minuscules pays, qui le saviez vous est diviser en plusieurs provinces, chacune avec leurs régions touristiques, brochures et tout le tralala. Tout ça pour dire que dans la même journée me rendant à Luxembourg-ville, j’ai eu le temps d’en traverser une au complet dans l’après-midi et un partie d’une autre. C’est pas des énormes superficies disons.

Pas laid comme endroit, en fait assez joli même. La ville de Luxembourg est construite en hauteur au centre d’une rivière qui serpente dans un ‘profond’ canyon. Avec les vieux bâtiments de la ville, un superbe parc sur la rivière et les fortifications en prime, c’est du beau. J’ai toujours trouver que les dénivellations donnaient du caractère à une ville. Au final par-contre, comme le reste du pays, c’est pas énorme, et en tant que voyageur on a vite fait le tour. Découverte aussi d’une autre auberge de jeunesse étrange, qui ne fournit pas de cuisine ‘self-service’ parce que, selon dire, les normes d’hygiène du Luxembourg sont trop demandantes.

Ça veut dire quoi ça? Que les backpackers sont sales et irrespectueux en général ? Eh bin. J’y aurais pas cru.

J’ai dit que c’était un peu riche déjà? Non. Bin oui, c’est un peu riche. Autos de luxe, magasins de luxe. Ça pue un peu l’argent ici quand même.

Sorti de la ville, perdu sur la piste cyclable en pleine forêt. Je m’y retrouve et explore la sympathique campagne luxembourgeoise. Bordures de rivières, vieilles ville médiévales et châteaux en perspective, un petit côté français dans tout ça. Avec de belles collines, question de forcer un peu avant l’arrivée dans l’immense platitude (géographiquement parlant) que sera les 2 prochains mois, et en prime la superbe exposition The Family of Man, à Clervaux dans le Nord. (lien) Superbe, à ne pas manquer. C’est dans un château en plus, excellent vu que je n’aime pas trop visiter les château d’habitude. ( “ooooh la belle tapisserie ancestrale Louis IX” ).

Vous saisissez l’idée je crois, c’est pas le pays le plus fou, mais c’est petit donc ça vaut le petit détour.


Juillet ’10

Retour au vélo donc. Après avoir erré de gauche à droite et avoir ‘perdu’ du temps dans les montagnes, je revenais à mon semi objectif; rejoindre mon ami Charles en Alsace fin juillet.

Pour en finir un peu des Alpes, c’est dommage, je suis encore passé par quelques massifs. La Chartreuse, les Bauges, par exemple, combinant le vélo et quelques petites randonnés d’une journée. De quoi se garder les jambes au chaud. Une semaine j’ai pratiquement fait 1000m d’ascension par jour, soit à vélo, soit à pied, ou en combiné. Je commençait à prendre le rythme. Faut pas se faire des idées non plus, avec les baggages à monter (environ 15kg+ de vélo et 25kg dans les valises), je me fesait dépasser à presque chaque col par des cyclistes en promenade qui mettait la moitié du temps à atteindre le sommet. Mais bon, je suis pas pressé moi, lentement mais surement.

Justement, c’est ensuite dans le massif du Jura que j’ai croisé le Tour de France. Pas trop chanceux j’étais à la fin du descente et disons que je n’ai pas eu le temps de voir grand chose. Un gros paquet de gars en spandex qui passent escortés par une cavalerie de voitures et camions. Mais surtout en fait, précédés par une immense caravanne publicitaires ,genre de distraction pour le public qui attend, distribuant une grande quantité d’échantillons de tous genre. Bilan; un peu de bouffe et d’eau (yeah!) mais aussi 6 casquettes et 2 échantillons de lessives! ssiiiick….

Donc, traversé du Jura, escapade rapide de 24 heures en Suisse pour prendre un raccourci et redescente dans la vallée de l’Alsace. Mulhouse, Colmar, et mes premières auberges de jeunesse d’europe (yeeerk). Mais bon, pof, ca fait presque 2 mois et demi, 3000kms que je roule ici, et me voilà à Strasbourg pour prendre un peu de vacances. à moi la tarte flambés et les vins blancs!

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Juillet ’10

En descendant du Vercors, on arrive sur Grenoble, grande ville au coeur des Alpes. Une grande surface plane au milieu des montagnes, grande ville de vélo, ou j’ai découvert pour la première fois les indications favorables au vélos. Par exemple, la plupart des sens unique de la ville sont indiqués: ‘Sens Unique – sauf cycles’ .Trop fort, un pied de nez aux autos, présent finalement dans la plupart des villes que j’ai fait ensuite.

Sur un conseil de gens rencontrés lors de ma randonné je suis ensuite parti vers le Massif de Belledonne tout près. Acceullis chez les parents d’une autre rencontre du Diois, dans les village des Adrets, j’ai profités de 2 jours de randos et d’un festival local en prime.
Par-contre, j’étais encore à la limite du fesable, bloqué par la neige dans mon désir d’aller plus haut dans les montagnes. Me prenant en pitié peut-être? :P, mon hôte, montagnard septagénaire mais particulièremet en forme, décide de m’amener faire un peu d’alpinisme. J’étais trop content. Donc après s’être équipés du nécessaire; crampons, piolets, etc; direction la crête de la Meije, une passe accessible par un glacier se trouvant sous le sommet de la Meije. Partant du refuge, plusieurs heures d’ascension dès 4h du matin pour se rendre, une fois le soleil levé, sur la crête à 3400m environ. Mon petit record d’alpiniste en herbe. Juste assez pour me donner encore plus le gout d’en refaire plus et de progresser dans ce domaine. Mais bon, c’est une autre chose.

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Juin-Juillet ’10

Pour m’y rendre j’ai effectuer un bon paquet de détours, en passant prés du Mont Ventoux, reconnu des cyclistes mais que je n’ai pas gravi, et ensuite en passant différents secteurs, comme le Diois par exemple, une région de ‘néo-ruraux’, spécialistes de l’agriculture bio, où j’ai fait de belles rencontres. Parfois par hasard, comme Oliv et Mel qui m’ont accroché au marché de Crest un samedi, disant que j’avait l’air un peu bourlingueur, ‘à l’arrache’, avec mon t-shirt tout déchiré :), et avec qui j’ai passé quelques jours. Sinon, je rencontre aussi des gens grace au système WarmShowers. En fait, dans mon voyage, je fait plutôt du camping ( dans les sites, ou sauvage dans le bois ), mais de temps en temps, j’essaie d’arrêter chez des gens du coin. Je le fais grace au site warmshowers.org qui répertorie des personnes prêtes à accueillir des cyclistes en voyage. C’est un peu comme le couchsurfing, mais en plus ‘spécialisé’ disons. C’est du Diois aussi, que je suis parti faire une randonnée pedestre de 4 jours dans le Vercors. Cet endroit est un plateau dans les sud-ouest des Alpes, théatre de la 2ème guerre entre-autre ou c’est bati une résistance importante, qui est dominé par un grande crête sur son axe Nord-Sud. La crête cilmine à 2400m environ, rien d’extreme pour les Alpes, mais ca offre un superbe point de vue; jusqu’au grand Mont Blanc vers le nord par beau temps. C’est sur ce sommet que je me suis offert un lever de soleil le jour de la Saint-Jean, faute de mieux. En tout, une superbe randonnée dans un coin encore assez sauvage, chose rare pour la France maintenant. J’y ai vu pleins de chamois et de bouquetins, ainsi que quelques marmottes. Pour finir le tout, aprés avoir traverser à pied le plateau par les crêtes, je suis revenu à la case départ et j’ai refait le trajet à vélo! Bonjour le col du Rousset et ses 20km d’ascension. (quoique pas trop raide)

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Juin-Juillet ’10

Après avoir passé un semaine en Provence déut mai avec mes parents, pour m’apercevoir, entre autre, que la Cote d’Azur c’est très ‘bof’, je suis parti vers les Alpes où j’allais passer près de 2 mois. Malchanceux je suis passé trop tôt en Provence pour voir les immenses champs de lavande pleins de couleur, au lieu c’était tout vert-brun. En entrant dans les pré-alpes j’ai enfin commencé à utiliser mes molets. Après 2 semaines de plat autour de Paris, ca commencait enfin à monter. J’ai quitter la Haute-Provence et je suis passé dans les Alpes, de département en département, de spécialités en spécialités, de fromages en fromages. C’est ce qui est bien de la France; à chaque 50km on passe dans une nouvelle région et le bouffe se succèdent de saveurs en saveurs. Dans les Alpes, ce fut tant de fromages; buche de chèvre, Tome de chèvre, Picodon, Cantal, Tome de Savoie, Bleu d’Auvergne, Bleu de Gex, Abondance, Comtè, etc etc. Et puis j’ai du gouter les baguettes d’une cinquantaine de boulangerie! Par chance que je sois à vélo, sinon je serais déjà obèse. Bon fin de l’entracte bouffe; Donc au fil des cols et des villes, j’ai apris à connaitres les différentes chaines de montagne des Alpes. Voyant que les haut sommets étaient encore très enneigés, par exemple les Ecrins, que j’ai aperçu de Gap, j’ai décider d’aller randonnée plus à l’Ouest. Direction le Vercors.

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